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Témoignage de Marie-Anne

Témoignage de Marie-Anne

Très cher Père,

Je voulais vous faire partager quelque chose d’incroyable que j’ai vécu cette semaine et pour lequel je n’aurais jamais songé être nécessaire !?! L’Esprit Saint a été à l’œuvre !

Je suis sur le point de déménager et de quitter Ste A. mon village pour aller vivre dans le Maine et Loire où la vie sera moins onéreuse qu’ici. J’en suis ravie car je me rapproche de mon frère et de son épouse.

Dimanche, fête de la Pentecôte, après une très belle messe, l’après-midi, j’ai décidé de commencer à emballer mes bibelots de ma chambre et, entre autre, mes « bébés non-nés » de la famille que j’ai toujours concrétisé et représenté par des petites figurines d’angelot.

Le lendemain soir ou surlendemain, je n’arrivais pas à dormir et même je me sentais quelque peu « épiée ». Bien sûr, je disais mon chapelet ; quand tout à coup, j’ai vu intérieurement une petite fille âgée de 4 ans ½ qui me regardait. Elle était hyper relax, allongée comme sur un nuage, accoudée, ses mains retenant ses joues et ses jambes ramenés et croisés dans son dos. Je lui ai demandé : « Mais qu’est-ce que tu fais là ? et qui es-tu ? ». Elle avait l’air coquin, un caractère bien trempé et c’est d’ailleurs comme ça que je l’ai reconnue car elle m’avait donné un peu de fil à retordre quand j’avais découvert son existence vraiment par hasard et par réflexion et déduction quelques années auparavant.

Elle s’appelle Marie-Anne et elle est la jumelle de L., mon N°3. J’avais senti à l’époque d’un besoin très important de la catéchiser. C’est une enfant très volontaire avec beaucoup de caractère et qui était furieuse de ne pas être auprès de nous. Son sort ne lui plaisait pas du tout !!! Elle aurait voulu vivre l’expérience de la vie sur terre ! Donc, je dirais « un peu jalouse » !!!

Comme j’étais maman-catéchiste, je l’emmenais toujours avec moi pour assister à mes cours. Comme pour tous mes autres enfants perdus, je priais régulièrement pour elle. A l’instar des autres, je n’ai pas rangé sa figurine dans une petite vitrine, je l’ai gardée pendant 1 an voire un peu plus sur ma table de chevet pour être sûre de ne pas l’oublier car je sentais bien au fond de mon cœur qu’elle refusait cet état. Puis, bien sûr, j’ai fini par la mettre en vitrine avec les autres.

Du fait de sa singularité, j’ai tout de suite su que c’était Marie-Anne. Je lui ai demandé : « mais qu’est-ce que tu fais, pourquoi es-tu là ? », « je vous regarde » (curieuse du déménagement) « mais il ne faut pas que tu restes ici, il faut que tu rejoignes les autres ». « Non, je veux rester avec toi maman. Je vous attends et je vous regarde. J’aimerais tellement être avec vous. » Puis, je lui ai ouvert mes bras et elle est venue faire un gros câlin dans mes bras. Je l’ai bercée et lui ai dit que je l’aimais beaucoup mais qu’il fallait absolument qu’elle aille avec sa maman du ciel, la Très Sainte Vierge, en attendant que mon heure arrive, qu’elle serait beaucoup plus heureuse.

Je me suis endormie et le lendemain matin, je me suis dit qu’il fallait que j’offre de nouveau une messe pour elle mais surtout que je continue à la catéchiser d’une manière ou d’une autre. J’ai réalisé qu’elle n’avait pas grandi dans son cœur et qu’elle était restée au stade du b.a.-ba de la compression ou dimension « spirituelle » si je peux m’exprimer ainsi.

Les jours ont passé, je vaquais à mes milles occupations tout en gardant tout ceci en moi.

Fête de la Sainte Trinité, j’avais décidé de faire une indulgence plénière puisque j’ai la chance d’être dans un lieu où c’est possible mais je n’avais aucune idée pour qui. Depuis, quelques années, je crois avoir fait le tour d’un peu tout le monde pour la famille.

Dimanche matin, je me réveille avec un air d’une chanson dans la tête. Impossible de me rappeler des paroles mais tout en me préparant, je cherche. Habituellement, ça m’arrive souvent d’avoir des chants à fredonner à mon réveil, mais en général, c’est plutôt des chants religieux tout à fait dans le temps de la journée, correspondant souvent aux fêtes de l’Eglise, mais pas cette fois-ci. La chanson en question, c’est celle (car j’ai fini par retrouver les paroles) qui avait gagné l’Eurovision, il y a quelques années de la chanteuse française, Marie Myriam : L’oiseau et l’Enfant. Je vous mets les Paroles de la chanson ci-après.

J’ai donc compris qu’il fallait que je fasse mon indulgence plénière pour Marie Anne et pour tous les enfants non-nés offerts depuis toutes ces dernières années, les miens, ceux de mes amis, ceux de maman, les vôtres …

Arrivée à la Basilique, j’étais déjà dans une joie indescriptible. A peine étais-je installée, j’ai tout de suite donné au Seigneur « l’intitulé de mon indulgence ». A ce moment-là, j’ai revu ma petite Marie-Anne allongée sur son nuage mais tout d’un coup au niveau de son mollet, j’ai vu un nourrisson d’à peine un mois. Il essayait péniblement d’avancer. Il s’est accroché au genou de Marie Anne. Il était complètement perdu. C’était Jean Gabriel…. Et Jean Gabriel est le jumeau d’A…. qui s’est manifesté à A…. quelques mois avant son 12ème Anniversaire: un songe toute éveillée qui avait énormément perturbé A….  . Il disait que nous l’avions oublié que depuis 12 ans il était dans la vase. Il hurlait de douleur. Il tendait sa main pour qu’on le sorte de là ; il avait peur ! … Nous avons fait bien sûr le nécessaire et, d’ailleurs, ce jour-là, A…. a peint un tableau que j’ai encadré car, sans le vouloir, une fois son œuvre terminé, on voit clairement Jean Gabriel dans « ses ténèbres » (ci-après, j’ai scanné l’aquarelle pour que vous puissiez voir aussi).

J’étais en prière et tout d’un coup je vois que le fils d’une de mes amies qui n’a que 6 ans mais sert très bien la messe était dans le chœur et servait la messe ce dimanche-là. Ce petit garçon était comme L… enfant, il refusait de m’embrasser. J’avais donc compris qu’il avait certainement un jumeau. J’en avais parlé à sa maman et nous avons offert tous les enfants probablement non-nés de la fratrie (elle a actuellement 6 enfants). Après avoir offert son jumeau, Samuel s’est mis à me parler, à me courir après pour me dire bonjour et m’embrasser … J’avais donc ma confirmation que c’était bien son jumeau qui le braquait. De là où il était dans le chœur (alors qu’habituellement, il est très sérieux, rien ne peut le distraire), il n’a pas arrêté de me faire des sourires et des clins d’œil. Ensuite, j’ai toute une petite famille avec 6 enfants, là aussi, et je sais qu’il y a des non-nés aussi dans cette fratrie, sont venus s’asseoir à côté de moi (je les avais vus la veille aux Enfants Adorateurs où l’une des petites avait été infernale même le Père Benoît n’avait pu lui faire entendre raison). Puis, vient la Liturgie de la Parole des enfants dont je ne m’occupe plus car j’ai trop à faire déjà sur le Sanctuaire. C’était donc une autre maman qui s’en occupait. Et voilà que je vois 2 petits enfants qui étaient perdus et qui ne savaient pas où aller. La maman en question n’a pas attendu assez de temps pour que tous les enfants la rejoignent ! Et, je me suis vue me lever d’un bond, aller les chercher pour les emmener dans la Chapelle pour leur Liturgie. Et au passage, j’ai récupéré 4 autres enfants et même les petites qui étaient à côté de moi et qui ne voulaient pas y aller, ont décidé de me suivre !!! Et à ce moment-là, j’ai compris que j’emmenais tous ceux de là-haut que nous avions offerts et qui avaient besoin de comprendre la Parole de Dieu comme tout enfant de cet âge-là.

Toute la messe n’a été que source de joie intérieure …

L’après-midi, j’ai passé la Porte Sainte et ai assisté aux Chapelet, Vêpres et Salut du St Sacrement. Et tous mes « petits bouts de chou », c’est ainsi que je les appelle sont partis rejoindre Notre Dame.

Je n’ai eu que des clins d’œil et de merveilleuses surprises tout au long de la journée avec des coups de fils inattendus, la visite de mon frère , inopiné, qui revenait de Brest avec son fils P…!

Mes petits enfants qui passaient l’après-midi chez nous et qu’A… gardait m’ont fait une ovation quand je suis arrivée. Nous avons joué ensemble, très câlins surtout Thomas et Lundi matin, tout en rangeant mon salon, j’ai découvert sur le coffre, un dessin que Thomas (5 ans) m’avait fait mais dont il ne m’avait absolument pas parlé (habituellement, il me tend tout de suite et m’offre son dessin car il en est très fier et si heureux d’avoir fait quelque chose pour sa grand-mère) : « Un grand cœur avec plein de petits points à l’intérieur ». Il y avait inscrit mon nom (Mamik). Thomas a aussi un petit jumeau au ciel (Dydine).

En fin de journée, j’ai quand même appelé maman pour lui raconter et elle aussi sans savoir le pourquoi du comment avait été toute la journée dans une grande joie intérieure. Elle vous racontera elle-même la suite …

Je n’aurais jamais imaginé que des petits bébés non-nés auraient eu besoin d’une indulgence plénière. C’est pourquoi, j’ai voulu vous relater cette histoire car je pense que cela peut vous aider dans votre merveilleux ministère.

Merci d’avoir pris le temps de me lire,

Bien affectueusement, A….   UdP …

Sainte A…., le 24 Mai 2016

Chant : L’oiseau et l’enfant de Marie Myriam

(Vous pouvez aller l’écouter sur YouTube – C’est une très belle chanson qui a remporté le 1er prix à l’Eurovision en 1977)

Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la terre
Vois comme le monde
le monde est beau

Beau le bateau dansant sur les vagues
Ivre de vie
d’amour et de vent
Belle la chanson naissante des vagues
Abandonnée au sable blanc

Blanc l’innocent
le sang du poète
Qui en chantant invente l’amour
Pour que la vie habille de fête
Et que la nuit se change en jour

Jour d’une vie ou l’aube se levé
Pour réveiller la ville aux yeux lourds
Que les matins effeuillent les rêves
Pour nous donner un monde d’amour

L’amour c’est toi
l’amour c’est moi

L’oiseau c’est toi
l’enfant c’est moi.

Moi je ne suis qu’une fille de l’ombre
Qui voit briller l’étoile du soir
Toi mon étoile qui tisse ma ronde
Viens allumer mon soleil noir

Noire la misère
les hommes et la guerre
Qui croient tenir les rêves du temps
Pays d’amour n’a pas de frontière
Pour ceux qui ont un cœur d’enfant

Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la terre
Nous trouverons ce monde d’amour

L’amour c’est toi
l’amour c’est moi
. . .
L’oiseau c’est toi
l’enfant c’est moi …   …        …

Dessin de Thomas

desssin-de-thomas

Aquarelle d’A…. du 26/04/2007 intitulée « la Vie au Cœur du Crépuscule » (A….. âgée alors de 11 ans – elle avait ressenti le besoin d’extérioriser ce qu’elle avait vécu cette nuit-là ! C’est elle qui a choisi l’intitulé du tableau ! Et c’est moi qui est vu que dans son dessin, Jean-Gabriel apparaissait !)

Aquarelle

Lundi 23 MAI, 2016

suite Providentielle à l’Indulgence Plénière d’A…..  ma fille qui vient d’écrire son témoignage plus haut, dimanche 22 MAI, à Sainte-A……, pour TOUS les enfants Non-Nés que nous avons offerts, ici et ailleurs, les uns et les autres à travers les années!

A la Messe, au premier rang, un jeune ménage avec un petit garçon,, (Cl… et L. d’A…., j’ai su après).

Et voilà qu’on installe le fauteuil pour l’Evêque! Personne ne savait qu’il allait venir!

Après la Messe, on nous a proposé d’assister, si nous le désirions, à une petite cérémonie sur le parvis.

Sur le mur, crépi de neuf, au beau milieu (afin qu’on puisse en mettre d’autres,) une belle assez grande plaque d’action de grâces’ de ce ménage Al…., pour la naissance de leur bb, « bébé Cotignac », comme a dit Mgr.Rey. Il a béni la plaque en honneur de cette naissance et tous ceux qui venaient prier Notre-Dame de Grâces pour une conception.

PUIS, – il a proposé, si nous avions le prénom d’un enfant de le dire et qu’il les bénirait tous. J’ai bien entendu offert Marie-Anne, et d’autres des nôtres. Bon nombre de prénoms ont été dits par les assistants et l’Evêque les a bénis très solennellement, en les aspergeant avec l’eau bénite. C’était très émouvant.

Comme j’étais en face de lui, j’ai pu le remercier, en lui disant, que je venais de faire à sa Messe , une ‘action de grâces’ avec Indulgence Plénière pour TOUS les enfants non-nés offerts, suite à une confidence de l’ offrande similaire d’une de mes proches la veille. Et j’ai rajouté, car vous savez, j’ai des miens parmi ceux-là, et il y a des jumeaux, jumelles qui partent. Je le sentais interloqué, notamment par « l’Indulgence Plénière » et attentif. Je lui ferai parvenir en main-propre le témoignage d’A…. ma fille.

La Providence a aussi fourni l’explication par une rencontre supplémentaire.

Le corps médical avait déclaré la conception de ce jeune ménage médicalement absolument impossible. C’est donc effectivement ‘un bébé miracle’.