Prières Spéciales



Prière d’une maman pour un tout-petit revenu au Père par une fausse-couche

Le nom que je choisis pour mon bébé est : [nommer son enfant]
Père, je Te bénis pour le don de la vie.
Je sais que cet enfant a été créé par Ton Amour pour une vie entière d’Amour.
Aujourd’hui, je viens Te présenter : [nommer son enfant], dont la vie s’est arrêtée de façon prématurée.
Je sais que Tu es le Dieu de la Vie et que tous Tes projets ne sont que des projets de Vie.
C’est pourquoi, Père, je Te prie en ce jour d’accueillir mon enfant auprès de Ton Fils Jésus-Christ qui a triomphé de la mort.

[Nommer son enfant], je sais qu’aujourd’hui tu es dans la Lumière et dans la Paix.
Au soir de la vie, je te verrai, je t’embrasserai.
Pour l’heure, c’est le temps pour moi de continuer ma route accompagnée de l’Amour de mon Père.
Amen !

© Myriam Fourchaud, Communion Marie Reine



Prière de consécration au "Monastère Invisible de Jean-Paul II" pour les parents éprouvés par une fausse-couche

Ô Père, Ô Fils, Ô Saint-Esprit,
Je reconnais que chaque être humain est dès sa conception, une personne aimée et voulue par Vous, créée à Votre Image et à Votre Ressemblance et destinée à vivre en Communion avec vous éternellement.
Animé(e) d’une telle certitude, je viens avec joie aujourd’hui Vous consacrer mon enfant [le nommer] par Marie Reine Immaculée, afin qu’il devienne, en union avec tous les Saints Innocents et Martyrs du Monastère Invisible de Jean-Paul II, un précieux soutien, non seulement pour nous, mais pour toute l’Eglise et le monde, qui œuvre ainsi avec force pour la paix.
Amen

© Le Monastère invisible de Jean-Paul II, Martial Codou, Salvator, 2011



Prière de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

(...) Je me suis présentée devant les Anges et les Saints, et je leur ai dit : « Je suis la plus petite des créatures, je connais ma misère et ma faiblesse, mais je sais aussi combien les cœurs généreux aiment à faire du bien, je vous supplie donc, ô Bienheureux habitants du Ciel, je vous supplie de m’adopter pour enfant, à vous seuls sera la gloire que vous me ferez acquérir mais daignez exaucer ma prière, elle est téméraire, je le sais, cependant j’ose vous demander de m’obtenir : votre double Amour. (...) Dans le Cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’Amour... ainsi je serai tout... »

Histoire d’une âme, Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Editions du Cerf, 2000 (Ms B 4 r° / Ms B, 3 v°).



Prière pour confier un enfant à l’Amour de Dieu

Dieu qui veut sauver tous les hommes, nous croyons que Ton Amour est sans limite et nous savons qu’il n’est pas d’âge pour être aimé de Toi. Nous Te confions [nommer l’enfant], qui nous quitte sans avoir eu le temps de Te connaître.
Reçois-le auprès de Toi,
Révèle-lui Ton Cœur de Père
et fais de lui Ton enfant pour l’éternité.
Par Jésus.

© La célébration des obsèques, Nouveau rituel des funérailles, Desclée, Collection Rituels, 2003

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Livret de Prière de la Compagnie des enfants non-nés


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Chapelet des Enfants Non-Nés en Audio





Texte du Chapelet des Enfants Non-Nés


Je crois en Dieu
Notre Père
(3) Je vous salue Marie
Gloire au Père au Fils et au Saint-Esprit


1°) Je vous propose de méditer ce Chapelet avec ce très beau texte de Saint Jean-Paul II qui s’intitule L’Evangile de la Vie, texte qu’il a écrit en 1995.

Réfléchissons peut-être, méditons sur ce Don de la vie. Dieu est l’auteur de toute vie, vie temporelle, vie éternelle, vie du corps, vie de l’âme et vie de la grâce qui est le Don divin de Dieu pour nous.

Dans le texte de Saint Jean-Paul II nous pouvons lire : « La vie humaine est sacrée parce que, dès son origine, elle comporte l’action créatrice de Dieu et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin. Dieu seul est le Maître de la vie, de son commencement à son terme. ». Pour cette raison « La Sainte Ecriture présente à l’homme le précepte « tu ne tueras pas » comme commandement divin ».

Que dans cette dizaine nous rendions grâce à Dieu pour le Don merveilleux qu’Il nous a fait de l’existence et de la vie, vie humaine naturelle mais surtout vie surnaturelle par le Saint Baptême que nous avons reçu.


2°) Dans cette deuxième dizaine je vous propose de méditer cette grande réalité que dès le début de l’Eglise sous l’Empire Romain, l’Eglise a pris conscience très rapidement de la valeur de la vie humaine alors que dans la société païenne qui l’entourait on supprimait les petits enfants souvent même juste après leur naissance.

Dans le texte de la Didachè qui est du premier siècle après Jésus-Christ, donc tout à fait au début, il est dit : « Tu ne feras pas mourir l’enfant par avortement et après sa naissance ». C’est très beau de voir comment l’Esprit Saint a révélé au cœur de nos frères chrétiens les premiers, cette beauté de la vie, de son origine et combien elle était sacrée.

Demandons au Seigneur de reprendre conscience nous-mêmes de la grandeur de toute vie, de son appartenance à Dieu seul et de la louange que nous pouvons adresser à Dieu d’être des Vivants.


3°) On parle beaucoup aujourd’hui dans notre société de droit de l’Homme et de liberté de toute personne humaine. C’est bien, mais : « Comment peut-on parler encore de la dignité de toute personne humaine, lorsque l’on se permet de tuer les plus faibles et les plus innocents des hommes ? ». C’est cette question que Saint Jean-Paul II pose dans son texte et il continue en disant : « Au nom de quelle justice pratique-t-on la plus injuste des discriminations entre les personnes en déclarant que certaines d’entre elles sont dignes d’être défendues tandis qu’à d’autres est dédaignée cette dignité ? ».

La Parole de Dieu nous dit que nous ne pouvons pas faire acception de personne. Le petit enfant dans le sein de sa mère même s’il n’a que quelques centimètres est une personne humaine. Il a une âme à l’image de Dieu. Il doit donc être respecté comme toute personne humaine.

Demandons au Seigneur de vraiment prendre conscience de cette réalité de la dignité du petit embryon et du petit fœtus dans le sein de sa mère.


4°) Dans cette quatrième dizaine, je vous propose avec Saint Jean-Paul II de méditer la grandeur de notre liberté. Nous avons tous une volonté et cette volonté s’exerce librement par un mouvement qui ne tient qu’à nous et qui nous permet de poser des actes vraiment réfléchis et libres. Cette liberté elle doit être mise au service de la personne et de son accomplissement pour nous-mêmes et pour les autres.

Mais quand la liberté se dévoie, quand elle n’est plus au service de la Vérité et de l’Amour, elle se renie elle-même, elle se détruit. C’est l’apôtre Jean qui dit : « Quiconque commet le pêché est un esclave », il est esclave du péché. Aujourd’hui on revendique une liberté quasiment absolue qui n’est plus en lien avec la Vérité et on confond la Vérité avec une simple opinion subjective et changeante selon les individus.

Demandons au Seigneur cette grâce de toujours exercer notre liberté dans la Vérité et pour le bien de tous nos frères, en particulier des plus faibles.


5°) Au paragraphe 19 de son texte L’Evangile de la Vie, Saint Jean-Paul II nous rappelle le chapitre IV de la Genèse où nous voyons Caïn entraîner son frère Abel dans la campagne et le tuer, alors le Seigneur lui pose la question : « Où est ton frère Abel ? » et Caïn lui répond : « Je ne sais pas, suis-je le gardien de mon frère ? ». Et Jean-Paul II nous rappelle que tout homme est le gardien de son frère, parce que Dieu confie l’homme à l’homme et Il lui confie en particulier les plus petits.

Dans le texte si impressionnant du Jugement dernier nous entendons Jésus dire à ceux qui sont à droite : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait » et à ceux qui sont à gauche : « Ce que vous n’avez pas fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait ».

Eh bien ! le plus petit, le plus fragile, le plus vulnérable, le plus menacé, le plus innocent dans notre monde, c’est le petit enfant dans le sein de sa mère, et c’est cet être-là à qui nous devons la protection par dessus et avant tous les autres.

Demandons au Seigneur de nous mettre vraiment au service de la Vie et de la vie de ces petits enfants.


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La démarche

Préparation


• En parler avec son conjoint, et si possible, avec ses enfants.
• Si l'on est seul, le faire seul, ou, si on le peut, en parler avec un ami ou une amie.
• Le choix de l'enfant
On peut choisir l'âme d'un enfant avorté dont on connaît les parents.
On peut choisir aussi l'âme d'un enfant avorté faisant partie d'un ensemble, par exemple un enfant européen, africain, asiatique, etc ... ou encore l'enfant d'une famille athée ou d'une autre religion.
On peut choisir d'adopter un garçon ou une fille.
• Le choix du prénom de l'enfant
Souvent l'enfant lui-même donne son prénom à la famille ou à la personne qui l'adopte.

Ce choix fait, l'on peut demander à la Très Sainte Vierge Marie, Maman de tous les enfants du monde, de bien vouloir nous donner personnellement l'enfant :

Ô Maman du Ciel
c'est de Vos Mains maternelles que nous désirons recevoir cette petite âme.
Nous vous en remercions et vous confions d'avance la grande aventure que nous allons vivre avec elle.



Le Jour choisi
Prière d'adoption :


Nous avons (j'ai) choisi de t'adopter, [donner son prénom], afin que tu sois notre fil, notre fille, notre petit frère, notre petite sœur. Nous savons que tu es vivant(e). Nous voulons te demander pardon pour tes parents qui n'ont pas pu t'accueillir. En attendant qu'ils puissent le faire, tu es ici chez toi. Nous voulons t'aimer de tout notre coeur et, à partir d'aujourd'hui, prier avec toi chaque jour. Tu es notre petit enfant du ciel. Nous te donnons beaucoup de baisers.

Père éternel, Seigneur Jésus et Esprit Saint, je (nous) me présente devant Toi pour Te consacrer [donner le prénom de l'enfant], pour toute l'éternité. Je sais Seigneur que Tu aimes cet enfant plus qu'aucun parent sur la terre le pourrait. En tant que mère adoptive (père adoptif) de cet enfant, je veux maintenant Te le consacrer. Je Te confie [donner le prénom de l'enfant], à Toi Père Très Saint, afin qu'il (qu'elle) soit aimé par Toi, qu'il (qu'elle) soit en présence de la Sainte Famille, de Tes anges et de Tes saints pour toujours. Que Marie, la Mère de Jésus, s'occupe de lui (d'elle). Père plein de Miséricorde, par les mérites de la Passion de Ton Fils Jésus-Christ et par Sa Résurrection, nous Te prions d'appliquer à [donner le prénom de l'enfant] les effets du Baptême. Merci, Père, pour tout l'amour que Tu as pour cet enfant. En Ta présence [donner le prénom de l'enfant] sera hors de tout danger. Je sais qu'un jour mon âme sera unie à lui (elle) au ciel. Ce jour sera un grand jour.


Ensuite, nous récitons avec amour un Notre Père, un Je Vous salue Marie et un Gloire au Père.

On peut adopter autant d'enfants que l'on veut dans la mesure où l'on ne les oublie pas !


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Dans la prière quotidienne
Au début de votre prière, pour nommer l'enfant, vous pouvez dire par exemple :

"Nous prions avec toi, [donner le prénom de l'enfant]. Merci d'être avec nous."
Ou
"Seigneur, nous te prions avec [donner le prénom de votre enfant] pour ses parents. Guide-les, fais-leur connaître Jésus."
Ou
"Petit enfant du ciel, nous te serrons dans nos bras. Prions ensemble pour ta famille et pour chacun d'entre nous. Viens nous parler de l'Amour de Jésus et de sa Sainte Mère."

Ne pas oublier l'anniversaire de l'adoption ! Pour cela écrire la date et le prénom de l'enfant sur un joli support, que vous déposerez sur votre "coin prière" ou, par exemple, dans les bras de Marie.

Ne pas l'oublier non plus le jour de la fête des Mères et le jour de la fête des Pères, car ces jours-là, précisément, l'enfant sera heureux de vous dire "Bonne fête Maman !", "Bonne fête Papa !", ce qu'il n'a jamais pu faire !

Il vous donnera des grâces insoupçonnées. Remercions-le d'avance.

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Pour réaliser cette adoption, il s'agit tout simplement de s'engager à prier pendant 9 mois pour un enfant en gestation et qui est en danger d'être avorté.


PROMESSE FAITE LE PREMIER JOUR

"Je promets qu'à partir d'aujourd'hui, je prends en ADOPTION SPIRITUELLE un enfant (dont le nom n'est connu que de Dieu seul), afin de prier, pendant neuf mois, chaque jour, pour la sauvegarde de sa vie et pour que celle-ci soit juste et bonne."

PRIÈRE QUOTIDIENNE DURANT LES NEUF MOIS

"Seigneur Jésus, par l'intercession de Votre Mère qui Vous a fait naître avec Amour, et par l'intercession de Saint Joseph, l'homme confiant qui prit soin de Vous après Votre naissance, je Vous prie pour cet enfant à naître que j'ai adopté spirituellement et qui se trouve en danger d'être exterminé. Je Vous en prie, donnez à ses parents de l'Amour et du courage pour qu'ils le laissent à la vie que Vous lui avez destinée. Amen !
Notre-Dame de Guadalupe, priez pour nous."

Cette prière doit être suivie d'une dizaine de chapelet, en méditant l'un des 20 Mystères du Rosaire.

Faisons connaître partout cette adoption spirituelle,
parlons-en à nos prêtres, à nos groupes de prière,
à nos parents et amis, à nos collègues de travail.
Dieu nous le rendra, c'est certain.
"Faites et Je ferai", nous dit Jésus.

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