L'inscrire à la Messe Perpétuelle

Pourquoi ?


Troisième acte pour la survie surnaturelle et lumineuse de mon enfant :

Le nourrir tous les jours … Pour cela je vais lui donner la surabondance de mes communions quand je vais à la Messe : je lui donne la Présence réelle (en latin on dit la « Res »). Mais comme je veux qu’il soit nourri tous les jours pour grandir et intensifier sa sainteté et l’efficacité de sa mission tous les jours, je vais l’inscrire à la Messe Perpétuelle... Son prénom (et donc sa présence personnelle) sera placé sur l’Autel pour une Messe chaque jour pendant quarante ans.


Revenons à l'étape précédente : une fois que nous sommes sûrs que cet enfant existe pour nous, qu’il fait notre préoccupation maternelle, paternelle ou fraternelle, au même titre que les survivants, lorsque c’est sûr que c’est vrai, à ce moment-là oui, ça va, voilà, nous allons demander qu'une Messe de Justification soit célébrée pour lui : nous demandons à l’Eglise qu’il obtienne la grâce sanctifiante qu’il n’a pas reçue puisqu’il n’a pas été baptisé.

D’ailleurs c’est ce qu’a dit la Commission Théologique Internationale à Rome en 2007 : Les enfants non-nés ne vont pas au Ciel puisqu’il y a le péché originel, sans que l’Eglise (et les parents) se préoccupent de leur faire cette Miséricorde. Ces enfants peuvent, doivent même, être inondés par la grâce de Dieu. La Commission parle de la préoccupation de l’Eglise pour qu’à travers l’Eucharistie ils puissent être incorporés à la grâce qu’ils n’ont pas parce qu’ils sont encore dans le péché originel.

Extraits du document de la Commission, "L'espérance du salut pour les enfants qui meurent sans baptême" :

« De nos jours, le nombre d’enfants qui meurent sans Baptême s’accroît beaucoup. Cette réalité est due en partie au fait que leurs parents sont non pratiquants, sous l’influence du relativisme culturel et du pluralisme religieux, mais aussi en partie aux conséquences de la fécondation in vitro et de l’avortement. Étant donné ces développements, la question du sort de ces enfants se pose avec une urgence nouvelle. » (Chapitre 2)

« Beaucoup de pasteurs d’âmes ont réclamé une réflexion plus approfondie sur les voies du salut pour eux. Cette nécessaire reconsidération des enjeux théologiques ne peut faire l’impasse sur les conséquences tragiques du péché originel. Le péché originel implique un état de séparation d’avec le Christ, et cela exclut assurément la possibilité de la vision de Dieu pour ceux qui meurent en cet état. » (Chapitre 3)

« Le problème qui se pose aussi bien à la théologie qu’à la pastorale est celui de sauvegarder et de réconcilier deux séries d’affirmations… : celles qui ont trait à la Volonté salvifique universelle de Dieu et celles qui touchent à la nécessité du Baptême comme voie pour être libéré du péché et conformé au Christ. » (Chapitre 4)

Il y a « un chemin de salut pour les enfants morts sans Baptême. D’autant plus pressant est aussi l’appel de l’Église à ne pas empêcher les petits enfants de venir au Christ par le don du saint Baptême. » (Chapitres 5 et 101)

Les théologiens doivent approfondir « une réflexion renouvelée sur les dispositions des petits enfants en ce qui concerne la réception de la grâce divine, sur la possibilité d’une configuration extra-sacramentelle au Christ, et sur la médiation maternelle de l’Église. » (Chapitre 29)

Les pasteurs sont invités par la Commission de Rome à engager leur pastorale approfondissant ce principe : « L’Église professe sa foi et intercède avec puissance pour l’enfant, en suppléant l’acte de foi qu’il est incapable de poser ; là encore, les liens de communion, à la fois naturels et surnaturels, sont à l’œuvre et manifestes. » « L’Église pourrait être à même d’intercéder pour cet enfant. » « De plus, l’Église exprime effectivement un tel votum dans sa liturgie, par la charité même qu’elle manifeste envers tous les hommes et qui se renouvelle en elle dans la célébration de l’Eucharistie. » (Chapitre 98)

« Les multiples éléments que nous avons examinés plus haut offrent des fondements théologiques et liturgiques solides pour espérer que les petits enfants qui meurent sans Baptême seront sauvés et jouiront de la vision bienheureuse de Dieu. » (Chapitre 102)

Nul ne pénètre au Ciel avec la Tache du péché originel. Un avortement ne donne pas automatiquement la disparition du péché originel. Cela, c’est la foi catholique.

Il va donc falloir qu’il y ait une Messe de Justification pour que cet enfant soit pris nommément parce qu’il y a une relation spirituelle, morale et physique à la mère. Attention, j’ai bien dit physique. Il y a une relation réelle comme on dit avec Saint Thomas d’Aquin, une relation réelle vivante corps âme et esprit de l’enfant à une famille de la terre et il a un prénom.

A ce moment-là la Messe de Justification est spécialement célébrée en son nom et pour lui… Grâce à cette Messe de Justification, l'enfant est incorporé dans le Corps mystique vivant de Jésus et dans une vie humaine pleinement rétablie dans la réceptivité de la grâce sanctifiante.

Il rentre dans les capacités réceptives de tous les fruits des sacrements à partir de ce jour-là, et cela c’est drôlement bien.


Mais je dois dire aussitôt que j’ai été un petit peu déçu, étonné disons, de voir qu’il y a des enfants à qui on a donné un prénom et qui ont été présentés à la Messe de Justification, puis qui ont été oubliés. Comme je vous l’ai déjà dit je crois, je rencontre la maman trois ans après, par chance je me rappelle les six prénoms, mais elle, incroyablement, elle ne se rappelait pas d’eux !

Cela veut dire : « J’ai demandé une Messe de Justification spécialement pour mon enfant et maintenant terminé, je ne suis plus sa mère ». C’est embêtant parce que cet enfant est vivant, il vit pendant tout un jubilé de miséricorde temporelle de l’Eglise militante, il a besoin de nourriture quotidienne.


Mon enfant non-né est mon enfant vivant, il a besoin de nourriture quotidienne
pour la croissance de son Union transformante


Quand nous sommes chrétiens, il a besoin de la nourriture quotidienne pour la croissance de son Union transformante surnaturelle.
Il doit rentrer dans les processus de la croissance de l’Union transformante, la purification :

Première demeure : Il doit être purifié des séquelles du péché originel.

Deuxième demeure : Il doit librement rentrer dans cette Union transformante.

Troisième demeure : « Dans l’Eglise ma Mère je suis l’amour ».

Quatrième demeure : Il doit rentrer dans la quiétude, la disponibilité surnaturelle à la transformation des sept Dons du Saint-Esprit dans un océan pacifique qui rayonne dans tous les Arbres de Vie de ceux qui sont comme lui assoiffés.

Cinquième demeure : Il est disponible aussi pour le passage de Dieu dans sa vie embryonnaire en croissance, pour que Dieu passe par lui pour aider d’autres mères, d’autres pères dans le monde entier, et surtout d’innombrables autres enfants comme lui.

Il doit rentrer dans la croissance de la sainteté chrétienne.

Il a besoin pour cela d’une nourriture, il a besoin que l’Eglise, sa famille, continuent de penser à lui.


La Messe Perpétuelle est célébrée pour les enfants non-nés
chaque jour dans le monde entier

J’ai dix-huit enfants, j’ai dix-huit prénoms, les dix-huit je les ai en moi, peut-être que je vais devenir gâteuse, peut-être que mes fonctions dégénératives cellulaires font que je ne vais pas me rappeler à un moment donné, mais je veux que quelqu’un se rappelle, je veux que mes proches se rappellent, je veux que quelque chose soit fait tous les jours pour eux, alors je vais les inscrire à la Messe Perpétuelle.

Chaque jour la Messe est dite, et lorsqu’un enfant est inscrit, son prénom est déposé sur l’Autel.

La Messe est célébrée pour qu’il reçoive la Communion eucharistique et mystique à sa manière, spécialement aménagée pour lui, c’est-à-dire la Réalité vivante de l’Hostie, de Jésus Saint Sacrifice, de Jésus Dieu Vivant et donné, Dieu béni pour venir en lui le nourrir de Sa propre Vie, à partir d’un vrai Sacrement adapté à lui, chaque jour, et c’est sur son nom, nommément, que la Messe sera célébrée pendant quarante ans.

Cela paraît nécessaire puisque nous entendons quelquefois :
Vous êtes chrétien ?
- Ah oui, moi mon Père j’ai été baptisé, j’ai fait ma première Communion, et maintenant ça va, j’ai tout fait.
- Non, vous n’avez pas tout fait, et vous étouffez puisque vous n'avez pas tout fait.
- Que pouvons-nous faire de plus ? Personne ne nous a jamais dit !

Réponse : Le Pape nous invite à prier pour les enfants non-nés.
Je dirais donc, pour résumer tout ce que nous avons déjà dit au sujet de ce Chemin d'Amour pour les enfants non-nés, qu’il y a trois étapes :

"Les 9 étapes de cette nouvelle vie..."
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Adoption | Réconciliation | Justification | Messe Perpétuelle

4 solutions pour 4 situations



Adoption

Suppléer par l'adoption

En famille, en ménage ou célibataire, en communion avec le Ciel, confessé et serein, et après mûre réflexion, comme membre de l’Église catholique vous pouvez faire cet acte d’amour pour les enfants non-nés.


J'ADOPTE UN ENFANT

Réconciliation

Retrouver son enfant

Ici vous lui redonnerez la Lumière, votre affection, votre tendresse, votre proximité, votre présence, et votre disponibilité. La paix revenue, les actions de grâces ne cesseront d'augmenter.

Vous pouvez faire célébrer des Messes pour lui et découvrir les neuf étapes à vivre avec lui.


DÉMARREZ...

Justification

Offrir une Messe de Justification

Votre enfant non-né vous a donné son prénom. Vous faites célébrer une Messe de justification pour qu'il reçoive la grâce d'incorporation au Corps mystique du Christ qu'il n'a pas pu encore recevoir (puisqu'il n'a pas reçu le baptême).


EN SAVOIR PLUS...

Messe Perpétuelle

Inscrire son enfant à la Messe Perpétuelle

Ici, en priorité, vous pouvez inscrire votre enfant non-né à la Messe Perpétuelle afin qu’il soit nourri tous les jours pour la croissance de son union transformante surnaturelle et l'intensification de sa sainteté.


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